viernes, 28 de agosto de 2009

Primarias

Leo en la edición electrónica de hoy viernes del parisino diario Le Monde que la secretaria general del partido socialista francés, Martine Aubry, se declara en favor de primarias abiertas para la designación del candidato del partido a la presidencia de la república en 2012, apostando al mismo tiempo por la unidad, modernización y renovación del partido. Lo ha dicho al inicio de la reunión de cuadros y militantes socialistas que hoy ha comenzado en la Universidad de Verano de La Rochelle, decisión a la que acompañarán reglas como la no acumulación de mandatos. Una opinión, no compartida mayoritariamente en el seno de la izquierda francesa: Jean-Luc Melanchon, del Partido de la Izquierda, se muestra categóricamente en contra del principio de primarias, del que dice que la única vez que se utilizó en Europa fue en Italia -¿se habrá olvidado de la experiencia española o del propio PSF con Ségolène Royal?-, y acabó en un desastre.

Que los viejos y nuevos partidos políticos europeos, y españoles, le tienen pánico a las primarias es una afirmación que no admite prueba en contrario. Gobernados todos ellos por "oligarquías de hierro" como las denominara, estudiara y describiera a principios del siglo XX el sociólogo alemán Robert Michels (1876-1936) en su monumental obra "Los partidos políticos", el único sistema admitido de ascenso y promoción interna que funciona en la práctica, digan lo que digan los respectivos estatutos, es de la cooptación por parte de esa misma oligarquía.

La prueba del algodón de unas primarias en el seno del socialismo español se dio en 1998, en las que, contra todo pronóstico, pero con el apoyo casi unánime de los militantes, fue designado candidato a la presidencia del gobierno Josep Borrell. Ninguneado -cuando no torpedeado- por la propia dirección del partido, acabó dimitiendo poco después. Y las primarias, la limitación de mandatos y la no duplicidad de cargos pasaron a mejor vida en la historia del Partido Socialista Obrero Español.

Ahora, que de nuevo un viejo partido socialista europeo como el PSF, tan chovinista él, va a intentar la experiencia de las primarias, exitosa en otras latitudes políticas como la norteamericana, no me cabe sino desearles la mayor de las suertes. Si les sale bien, quizá aquí, fascinados por la experiencia, el socialismo español se decida a su reimplantación pero esta vez en serio y creyéndosela ellos mismos. ¿Los partidos en manos de sus militantes y votantes? Sería hermoso, aunque sólo fuera por lo inédito... Sean felices, por favor. Tamaragua, amigos. (HArendt)





El político socialista español Josep Borrel




"AUBRY SE DÉCLARE EN FAVEUR DE PRIMAIRES OUVERTES"
Le Monde, vendredi 28 août 2009


Dans un tribune publiée par Le Monde daté vendredi 28 août, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, a dit "oui" sur le principe de primaires ouvertes en vue de désigner le candidat du parti pour la présidentielle de 2012. Elle a ainsi mis fin au suspense et joue la carte de l'unité du parti, alors que militants et cadres socialistes sont réunis à partir d'aujourd'hui en université d'été à La Rochelle. Sa vision de la modernité s'accompagne également d'un changement de règles, comme le non-cumul des mandats. Ce processus de rénovation du PS et de la gauche ne fait pas que des émules. Jean-Luc Mélenchon, du Parti de gauche, est catégoriquement contre le principe même des primaires ouvertes. "La seule fois, dit-il, qu'on a utilisé ce procédé en Europe, c'était en Italie, et ça s'est terminé par un désastre".

La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a promis, vendredi 28 août à l'université d'été du parti, que la rénovation du parti se fera"de A à Z", avec non-cumul des mandats et primaires. Elle a annoncé la tenue d'une convention extraordinaire sur les statuts du parti avant l'été 2010 et une "consultation militante", le 1er octobre, pour "fixer le cap" de la rénovation. Mme Aubry a également programmé des primaires ouvertes pour désigner le candidat à la présidentielle "sûrement au premier semestre 2011".

"Je crois comprendre que beaucoup nous ont rejoints", notamment sur la question des primaires ouvertes pour désigner le candidat du PS à la présidentielle de 2012, a déclaré la maire de Lille. "Alors, eh bien, on va la faire" cette rénovation, "mais elle va être profonde, de A à Z, de C comme cumul des mandats jusqu'à P comme primaires. On va y aller, allons-y!", a-t-elle lancé sous les applaudissements des militants.

BAYROU DOIT APPORTER "LA CLARTÉ"

"J'ai entendu beaucoup de positions, souvent convergentes, parfois un peu divergentes, sur ce qu'il fallait faire ou ne pas faire pour rénover notre parti", a ajouté Mme Aubry, avant d'estimer que ce sera "aux militants de trancher". "Nous allons travailler ensemble dans ses modalités, pour pouvoir avoir, avant l'été, un parti rénové dans ses structures, dans ses modes de fonctionnement et dans ses modes d'organisation", a-t-elle ensuite insisté.

"Si des démocrates et humanistes souhaitent nous rejoindre cela doit être fait dans la clarté, nous sommes ouverts, mais c'est à François Bayrou de l'apporter, si c'est sa conviction. La question lui est posée", a ensuite affirmé la patronne du PS, à propos d'un rapprochement avec le MoDem. "L'anti-sarkozysme ne fait pas un projet politique", a-t-elle ajouté, l'interpellant ensuite "nous savons contre qui vous vous battez, vous l'avez dit notamment lors des élections européennes, mais que proposez-vous?".

ROYAL : "LE PS DEVAIT S'OUVRIR, S'ÉLARGIR, RESPIRER"

Ségolène Royal, qui l'avait précédée sur la scène à La Rochelle, vendredi, s'était réjouie que le principe de primaires ouvertes ait été accepté. "Sur cette question, je me suis exprimée depuis longtemps, j'ai dit que le PS devait s'ouvrir, s'élargir, respirer, tendre la main bien au-delà de ses strictes frontières", avait ajouté la présidente de la région Poitou-Charentes dès son arrivée à l'université d'été.

"Plus que jamais, le pays a besoin des forces progressistes et il faut que les problèmes internes au PS soient rapidement traités", a-t-elle ensuite ajouté, exigeant que les décisions sur la question des primaires "soient prises rapidement pour pouvoir passer à autre chose".

Patrick Mennucci, membre du courant royaliste L'espoir à gauche, favorable aux primaires et aux alliances avec le MoDem, a résumé l'état d'esprit qui régnait, vendredi, à La Rochelle : "Pour la première fois depuis longtemps, les socialistes sont en train de se demander non pas qui va gagner ou va être candidat pour perdre aux élections présidentielles contre Sarkozy, mais comment on fait pour mettre le meilleur ou la meilleure dans les meilleures conditions pour battre Sarkozy". Arnaud Montebourg, qui a ouvertement défendu le projet de primaires ces derniers temps, n'était pas à La Rochelle pour le discours de Martine Aubry. Mais il a tenu à la remercier "pour l'audace et le courage dont elle a décidé de faire preuve dans le grand chantier de la rénovation".






Martine Aubry, secretaria general del PSE




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Este comentario se publica simultáneamente en El País:
http://lacomunidad.elpais.com/ccampos1946
y la Cadena Ser:
http://lacomunidad.cadenaser.com/desde-el-tropico-de-cancer.
La versión definitiva del mismo puede leerse en:
http://harendt.blogspot.com




Entrada núm. 1216
"La verdad es una fruta que conviene cogerse muy madura" (Voltaire)

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